extraits de l’article consacré au « Portrait littéraire de l’écrivain Jacques De Decker » Par Philippe Remy-Wilkin paru sur le site « Le Carnet et les Instants »
Jacques De Decker (1945-2020)

…Ou comment une personnalité éclectique et puissante, figure tutélaire des Lettres belges francophones, a voilé un grand auteur, humaniste et engagé, moderne et inventif, fidèle en ses tréfonds et au-delà des apparences à son Thyl Ulenspiegel fondateur.
Jacques De Decker, JDD

Durant des décennies, il a épaté par son écriture ou son élocution, sa culture et ses analyses, comme critique, modérateur, préfacier, conférencier… À l’apercevoir de loin, Secrétaire perpétuel de l’Académie royale (de langue et de littérature françaises de Belgique) ou frère d’un politique éminent, on pouvait lui attribuer un smoking de statue du Commandeur. Il suffisait d’amenuiser la distance, d’oser se rapprocher pour renverser la perception, rencontrer un homme passionnant et attachant, espiègle et généreux.

Le pilier sinon l’âme du microcosme des Lettres belges francophones. Un géant, qui a exploré mille voies, consacré une part immense de son temps, de son énergie, de ses talents aux auteurs et aux autrices d’hier et d’aujourd’hui, au point d’en tamiser[1] un peu/beaucoup/à la folie sa propre création. Une œuvre! Protéiforme et intense. Émancipée des modes et des prétentions. Tendant à l’intemporalité, à l’universalité.

Article complet sur le site du blog « Le Carnet et les Instants »