Max VILAINMax  Vilain †

Avenue Paul Pastur, 206/4
6032 Mont-sur-Marchienne
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Né à Ransart (Hainaut) le 25 mai 1931. Athénée de Charleroi, séminaires de Louvain et Tournai. Ordonné prêtre à Tournai le 10 février 1957, vicaire à Courcelles (St Lambert). Aumônier adjoint d’action catholique de Thuin-Chimay en 1968. Curé de Ham-sur-Heure de 1974 à 1996. Resta ensuite attaché à l’aumônerie.

L’aventure de son enfance est l’évacuation de mai 1940 qui l’arrache à son Pays Noir natal et lui fait découvrir, pendant trois mois, le soleil du Languedoc dans un village proche de Toulouse. Son émerveillement revit dans son premier roman : Le Chien d’Orion.

Pendant les humanités à l’athénée de Charleroi, les vacances le conduisent dans un village proche de Rocroi, et les Ardennes françaises lui deviennent aussi une patrie. Le héros de son deuxième roman, Laurent Briquet, exprime une part de cette expérience, en même temps qu’il reflète le souci des jeunes qui a marqué son ministère de vicaire.

L’amour des terres méridionales inspire son essai Notre Méditerranée à travers la littérature tandis que Ceci est l’Ardenne le rattache au Nord. Plus tardivement, ses animations de séjours dans les Alpes avec les jeunes, puis avec les retraités, lui font écrire Montagnes. Ces trois œuvres constituent sa « géographie cordiale » où l’enquête littéraire et biblique se mêle à ses propres souvenirs.

Emerveillé par la Terre Sainte en 1977 et quatre fois ensuite, guidant plusieurs pèlerinages, il publie un copieux Guide biblique d’Israël où son recours constant à la Bible ne l’empêche pas d’évoquer le témoignage de nombreux écrivains.
Il consacre un essai au roman de Hugo alors trop négligé, L’Homme qui rit, dont l’importance est aujourd’hui reconnue et démontrée par plusieurs rééditions dans des collections à grands tirages.

Membre des Artistes de Thudinie, de l’Association des Ecrivains belges, de Scriptores Christiani et de l’Association royale des Ecrivains de Wallonie. Collabore au Spantole (Artistes de Thudinie), Médiatrice et Reine (Louvain), Reflets/Wallonie-Bruxelles, la Revue générale.

Prix

Prix Adrien de Prémorel, 1973, pour Ceci est l’Ardenne. Prix France, 1977, pour Notre Méditerranée. Prix Gauchez-Philippot, Chimay, 1979, décerné à Pour saluer L’Homme qui rit. 3e prix de poésie Jules Sottiaux, 1978, pour le poème Le barbare et la mer. Prix Marcel Lobet, 1987, pour Thérèse de Lisieux et nous. Prix Marguerite Van Meerbeek, 1995, pour l’ensemble de l’œuvre.

Bibliographie

Ceci est l’Ardenne, la Dryade, Virton, 1965. Le Chien d’Orion, roman, la Dryade, 1972. Notre Méditerranée à travers la littérature, la Dryade, 1973. Montagnes, la Dryade, 1974, 2e édition augmentée en 1984. Laurent Briquet, roman, la Dryade, 1975. Pour saluer l’Homme qui rit, la Dryade, 1978. Rimbaud, Pascal…nos grands vivants, éd. du Ropïeur, Mons, 1980, Guide biblique d’Israël, Bruxelles, Rossel, et Paris, éd.Apostolat des Missions (Mediaspaul), 1981. Thérèse de Lisieux et nous, coédition Lethielleux, Paris, et la Dryade, 1986. Ces Billets du matin, la Dryade, 1987. Le Royaume parmi nous, la Dryade, 1989. Les Pigeons de Menton, essai, la Dryade, 1989. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, à pas de géant, éd. Montfontaines, Louvain, 1994. L’Imitation, une grâce pour notre temps, éd.Téqui, Paris, 1996. Au long des chemins, au fils des bouquins, la Dryade, 1999. Le Chemin du Curé, roman, éd. de la Page, 2003.