Gaëtan Faucer, Le noir me va si bien, maximes, éd. Novelas.

Décidément, les maximes sont un genre qui se porte bien… Ce petit recueil de Gaëran Faucer en renferme quelques-unes qui sont de véritables perles:

Qu’on se le dise Hypothèque n’est pas un philanthrope grec.

Pour l’auteur: quand les vers ne viennent pas, il ne faut pas en faire un drame.

Pff…Je viens d’apprendre que Pavlov n’avait même pas de chien.

Les femmes n’ont aucune hiérarchie au sein du Vatican, ce dernier craint un grand nettoyage…

Je vous laisse découvrir le reste, marqué au coin d’un humour doux-amer, avec de fréquents retours sur soi, des adoucissements…Gaëtan Faucer pratique avec bonheur l’art de la litote.

Bien sûr, tout n’est pas de la même qualité, on passe parfois de la maxime à la minime, et réciproquement, mais il est vrai que c’est un art très difficile, et, comme disait Boileau, il s’agit bien cent fois sur le métier de remettre son ouvrage.

Joseph Bodson