LANGUES REGIONALES – INFORMATIONS

Concours de néologismes – les Noûmots

Des mots pour dire la Wallonie d’aujourd’hui

 

  • Résumé :

 

  1. Thème 2020 : l’écologie (l’environnement, les énergies, le transport, le retour à la nature, …)
  2. Modalités : minimum 5 propositions, avec un bref commentaire et une contextualisation dans une phrase(cf. Règlement ci-après)
  3. Date limite d’envoi : 1er mai 2020
  4. Proclamation des résultats : lors de la Fête aux Langues de Wallonie, le 16 mai 2020

 

  • Note d’orientation :

 

Pourquoi créer de nouveaux mots dans une langue régionale ?

 

Une langue, pour que son avenir soit assuré, doit être employée dans les secteurs où se joue l’avenir de la société.  Cela présuppose que son vocabulaire soit adapté à ces secteurs et s’enrichisse de nouveaux mots pour désigner des réalités nouvelles.

 

Les langues régionales de la Wallonie ne sont plus adaptées à certains domaines de la vie sociale et doivent emprunter de nombreux termes au français (ou à l’anglais).  Il est loin le temps où le français empruntait au wallon, par exemple dans le vocabulaire de la mine.

 

Comme toute langue, le wallon, le picard, le gaumais et le champenois disposent des ressources nécessaires pour s’adapter à la réalité contemporaine.  Mais il convient de créer, dans ces langues, des mots qui disent cette réalité.

 

Comment créer de nouveaux mots dans une langue régionale ?

 

  1. Nouveaux mots et nouveaux sens[1]

La création de nouveaux mots dans une langue peut se faire de diverses manières. Schématiquement, on peut distinguer des néologismes de forme et des néologismes de sens.

 

Les néologismes de sens consistent à donner un sens nouveau à un mot existant. Au départ du nom féminin clignète qui signifie « clin d’œil », on peut proposer une nouvelle acception, comme « émoticône », en référence au clin d’œil représenté par l’émoticône. La forme du mot clignète n’est pas modifiée, mais sa signification est élargie. Un autre exemple est le nom djèrmon (djârmon, etc.) qui désigne initialement le « germe » (d’une plante), mais qui se voit doté d’un nouveau sens : « start-up ; jeune pousse ».

 

Les néologismes de forme sont des mots créés au départ de divers procédés formels. Parmi ceux-ci, les plus fréquemment utilisés sont les préfixations et les dérivations. Au départ d’un mot existant, on ajoute un préfixe ou un suffixe. Ainsi, à partir du nom mantche « manche », on peut créer le verbe dérivé amantchi (èmantchi, etc.), littéralement « em-manch-er ». Mais aussi amantcheûre (èmantcheûre, etc.), littéralement « em-manch-ure ».

 

Un autre mode de création consiste à associer deux mots existants en une nouvelle unité lexicale. Ainsi guigne-djins, littéralement « épie-gens », pour désigner des caméras de surveillance. Ou moute vôye (mousse vôye, mostère vôye, etc.), littéralement « montre-chemin » pour désigner le GPS. Le procédé peut aller jusqu’au mot-valise.

 

Certaines créations combinent plusieurs des procédés décrits ci-dessus. Par exemple, le nom zûna, pour désigner le buzz (fé do zûna). On part du verbe zûner « émettre un bourdonnement », auquel on ajoute le suffixe -a (néologie formelle) et on modifie le sens initial du verbe (néologie sémantique), qui s’applique alors au « bruit » créé sur les réseaux sociaux, dans les médias, etc. Ou encore le néologisme ègurnièdje « archivage électronique ». On part du nom gurnî « grenier », auquel on ajoute le préfixe è- (« en- ») et le suffixe –èdje (« -age », néologie formelle). Le néologisme ainsi créé, littéralement « en-grenier-age ») se distingue du sens initial du nom gurnî (néologie sémantique) et s’applique maintenant à l’archivage électronique des documents (lesquels, naguère, pouvaient trouver place au grenier – ou à la cave).

 

  1. Emprunts

Un autre procédé très fréquent de création consiste à emprunter des mots, principalement au français, mais aussi aujourd’hui à l’anglais. Ces emprunts peuvent être quasi identiques à la forme de la langue source (gazète « gazette », ordinateûr « ordinateur », etc.) ou connaître une légère adaptation phonétique (tèlèvûzion « télévision », istwêre « histoire », etc.).

 

Cette forme d’enrichissement de la langue n’est pas celle que le concours « Noûmots » souhaite privilégier, parce qu’elle ne fait pas appel à des ressources propres de nos langues régionales.

 

  1. Quelques suggestions pour la création néologique

Les néologismes doivent être conformes aux principes de composition de la langue choisie (wallon, picard, gaumais, champenois). Il convient en particulier

– de puiser dans l’inventaire des préfixes et suffixes disponibles ;

– de se conformer aux règles de prononciation existantes ;

– de respecter la morphologie de la langue.

 

Un néologisme réussit à s’imposer dans l’usage non seulement s’il respecte des critères formels, mais aussi lorsqu’il « parle » aux gens. Sa compréhension immédiate par un maximum de Wallons, quelle que soit la variété de langue parlée, est un atout. De même, la facilité de sa mémorisation, la suggestivité qu’il véhicule, l’humour qu’il communique, etc.

 

Pour en savoir plus…

Une belle synthèse des questions liées à la création de mots nouveaux dans les langues régionales a été réalisée par Lucien MAHIN.  Vous la trouverez à l’adresse suivante :

http://berdelaedje.walon.org/viewtopic.php?p=4569#4569

 

  • Règlement :

Article 1 – Le concours de néologismes – Noûmots est organisé par le Comité organisateur de la « Fête aux langues de Wallonie », avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Article 2 – Le concours est ouvert à toute personne soucieuse de faire vivre les langues régionales, sans restriction géographique ou linguistique. Le concours est ouvert aux participations individuelles ou aux groupes.

Article 3 – Les propositions collectives et individuelles ne feront pas l’objet de catégories séparées. Toutes les propositions seront envoyées anonymement. Les participations individuelles ne seront pas distinguées des participations collectives.

Article 4 – Chaque participant est invité à constituer une liste de minimum 5 (cinq) noûmots (néologismes). Il/elle peut proposer autant de noûmots qu’il le souhaite. Le thème retenu en 2019 est celui de l’écologie en envisageant plusieurs domaines comme l’environnement, les énergies, le transport, le retour à la nature… .

Article 5 – Une liste de suggestions est transmise à titre purement indicatif. Les propositions peuvent être faites à partir de cette liste, mais des néologismes qui ne seraient pas repris dans cette liste pourront également être retenus par le jury. Néanmoins, il appartient à chaque participant de vérifier que ses propositions ne recouvrent pas des termes déjà largement en vigueur chez les locuteurs wallons.

Article 6 – Chaque proposition doit être accompagnée d’un bref commentaire (entre 3 et 5 lignes) mettant en évidence la manière dont le noûmot a été formé et justifiant sa construction. Outre cette explication, un exemple, dans lequel le noûmot est placé au sein d’une phrase ou d’un court texte, est exigé.

Article 7 – Chaque candidat enverra ses propositions pour le vendredi 1er mai 2020 à 17h00 au plus tard, la date et l’heure du courriel d’envoi faisant foi, à l’adresse électronique suivante : <romain.berger@hel.be>. Les documents, joints en fichier attaché au courriel de candidature, le seront au format Word. Il convient de mentionner les coordonnées complètes des candidats dans le courrier électronique.

Article 8 – Les propositions seront examinées par un jury composé de spécialistes des langues régionales de la Wallonie. Les critères suivants guideront leurs appréciations :
– Conformité de la forme du noûmot par rapport aux principes de composition de la langue choisie ;
– Atouts présentés par le noûmot quant à l’accueil de la forme par le public (compréhension par un maximum de Wallons, adaptabilité aux différentes formes régionales, facilité de mémorisation).

Le jury, qui travaillera collégialement et en toute indépendance, est seul compétent pour désigner le(s) lauréat(s). Ses décisions seront sans appel.

Article 9 – Les propositions lauréates seront proclamées le samedi 19 mai 2018 à Namur. Les six propositions jugées les meilleures par le jury recevront un prix de la valeur suivante : 150 € pour le premier prix, 100 € pour le second, 50 € pour les troisième, quatrième, cinquième et sixième propositions jugées les meilleures. En outre, une sélection parmi les noûmots retenus sera opérée et fera l’objet d’une publication par le CROMBEL.

Article 10 – En participant au concours, les candidats s’engagent à accepter sans réserve les clauses du présent règlement. Aucun recours fondé sur les conditions, le déroulement ou le résultat du concours ne pourra être admis.

  • Suggestions de Noûmots à créer

 

  • Éolienne (offshore)
  • Panneaux photovoltaïques
  • Compostage
  • Pellet
  • Biologique
  • Maison passive
  • Biodégradable
  • Développement durable
  • Écologie
  • Gaz à effet de serre
  • Périurbanisation
  • Rurbanisation
  • Recyclage
  • Pollution
  • Géothermie
  • Le développement durable
  • Énergies renouvelables
  • Véhicule hybride
  • Déforestation
  • Radioactivité
  • Dépollution
  • Décontamination
  • Marée noire
  • Réchauffement de la planète
  • Hydroélectricité
  • Permaculture
  • Aquaculture
  • Produits biologiques
  • Producteurs locaux
  • Ventilation mécanique centralisée (VMC)
  • Toiture végétale
  • Isolation
  • Châssis double / triple vitrage
  • Performance énergétique
  • Certificat PEB
  • Chaudière à condensation
  • Consigne (emballage consigné)
  • Véganisme
  • Végétalisme
  • Circuit court
  • Vaisselle comestible
  • Écotourisme

 

[1] La quasi-totalité des exemples qui illustrent ce point ont été retenus par le jury parmi les meilleures créations du concours « Noûmots » de la Fête aux langues de Wallonie 2015.


Concours  du meilleur texte patois des Montois Cayaux, tous les genres sont admis, Œuvre originale, 3 pages A4 au maximum, à envoyer avant le 1er mai 2019 à l’adresse: michelle.waelput@skynet.be

Remise du prix (250 €) au récital de poésie du vendredi 14 juin. Le lauréat sera averti personnellement.

 

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Tous les dimanches, dialoguent (en gaumais, mais avec la traduction en français) sur

– http://frego-et-folio.be/Gaume/El%20p%C3%A8re%20Tampir%20%C3%A8t%20la%20m%C3%A8re%20Grougnresse.html (site direct)

– Facebook, https://www.facebook.com/Fregaume

Ne les manquez pas !

Pour mémoire, j’avais créé ces deux personnages pour Le Gletton (dont j’étais fondateur avec notamment Claude Raucy, Anita Drohé, Claude Bossicart, puis rapidement Joseph Collignon et Jean-Claude Watrin, sans oublier Ernest Bernardy…), page de bande dessinée où la « patte » de Martine Even donnait vie à ces deux Gaumais…

Ils revivent aujourd’hui sans images, en dialogues, tous les dimanches.

Si vès n’îmez m’ el gaumais, n’allez m’ voir (mâs, si v’m’ îmez bin, allez-y tout d’mîme !) et si v’îmez bin l’esprit gaumais (mi toudjous misogyne, co bon !), qu’est-ce què v’rawardez ? Allèz, on clique touci http://frego-et-folio.be/Gaume/El%20p%C3%A8re%20Tampir%20%C3%A8t%20la%20m%C3%A8re%20Grougnresse.html pou lire en caractères assez grands, ou touci https://www.facebook.com/Fregaume si on n’è pont d’problèmes dè vûe.

Djè v’y rawâ !

Djè v’souhâte in bî dîmatche !

(Vès savez bin qui…)

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Appel à projets

Dans le cadre de la Fête aux langues de Wallonie qui aura lieu à Liège le 18 mai 2019, le Service des Langues Régionales Endogènes de la Fédération Wallonie-Bruxelles lance un appel à projets. Ce présent appel vise des activités de sensibilisation aux langues régionales endogènes à destination du grand public. Une subvention de 500 € pourra être apportée aux projets qui sont le fruit d’une collaboration entre plusieurs partenaires.

Vous êtes membre d’une association, enseignant, bibliothécaire, animateur de centre culturel ? Vous êtes sensible à la sauvegarde de notre diversité linguistique et culturelle ? Collaborez ensemble pour proposer un projet d’activité pour la FALW : envoyez votre projet pour le 18 février 2019 au plus tard au Service des Langues Régionales Endogènes de la Fédération Wallonie-Bruxelles (alix.dassargues@cfwb.be) et recevez un subside de 500 euros pour organiser votre activité ! Les conditions de participation et la procédure de sélection sont détaillées dans le règlement ci-joint et sur le site internet : www.feteauxlanguesdewallonie.cfwb.be.

 

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Des mots pour écrire la Wallonie d’aujourd’hui

Comme chaque année, à l’occasion de la Fête aux langues de Wallonie, un concours de néologisme est organisé.
Le thème de cette année est celui des valeurs, des sentiments et des qualificatifs abstraits.

Vous trouverez le règlement du concours en pièce jointe et sur le site www.feteauxlangues.cfwb.be

Veuillez noter que les envois sont à adresser au plus tard le 5 mai 2019, à l’adresse berger.rom@gmail.com.

Merci de diffuser largement cet appel dans vos revues et auprès de vos correspondants.

A vos plumes !

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Cette année, les deux prix de langues régionales endogènes de Fédération Wallonie-Bruxelles seront attribués à une œuvre en prose et à une production audio, visuelle, audiovisuelle ou autres (catégorie « médias divers »)

Ces prix sont dotés chacun d’un montant de 2.500 euros. Ils récompensent des travaux qui mettent en valeur l’une des langues régionales reconnues en Fédération Wallonie-Bruxelles, qu’elle soit d’origine romane (champenois, lorrain, picard, wallon) ou germanique (francique, thiois brabançon).

Rappelons que dès 1935 fut institué un prix de littérature wallonne, qui constitue en quelque sorte l’ancêtre des récompenses actuelles, mises en place en 1995 par le Ministère de la Culture.

Les deux jurys sont composés de membres du Conseil des Langues régionales endogènes qui peuvent faire appel, le cas échéant, à des experts extérieurs.

La proclamation des prix aura lieu en 2019.

 

En pratique :

 

Ø        Les œuvres présentées au concours seront soit inédites, soit publiées :

–       après le 31 décembre 2015, pour le prix de l’œuvre en prose

–       après le 31 décembre 2016, pour le prix de médias divers

 

Ø  Elles devront parvenir le 31 décembre 2018 au plus tard, en six exemplaires, au Service des Langues régionales endogènes de la Communauté française, c/o Alix Dassargues, 44 Boulevard Léopold II, 1080 Bruxelles.

 

Ø  Le règlement complet de ces prix peut être obtenu sur le site internet du Service des Langues régionales endogènes (http://www.languesregionales.cfwb.be) ou sur simple demande adressée au Service des Langues régionales endogènes :

–       soit par courrier ordinaire c/o Alix DASSARGUES, 44 Boulevard Léopold II, 1080 Bruxelles

–       soit par téléphone : +32 (0)2 413 21 14

–       soit par courriel : alix.dassargues@cfwb.be

 

 

Alix Dassargues

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Prix de la première œuvre en langue régionale endogène.

règlement pour l’exercice 2018-2019

 

Article 1

Le Prix de la première œuvre en langue régionale endogène est organisé par la Communauté française, Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Service des langues régionales endogènes). Il dispose de plusieurs partenaires promotionnels, dont la RTBF/Vivacité. Le lauréat du Prix reçoit une subvention de 500 euros ; son texte est diffusé.

 

Article 2

Le Prix est ouvert aux personnes de nationalité belge et/ou résidant en Belgique, quel que soit leur âge, n’ayant jamais publié une œuvre en langue régionale endogène chez un éditeur papier ou numérique (la publication d’œuvres dans un recueil collectif ne comptant pas).

 

Article 3

L’œuvre consistera en un texte littéraire, court, original et inédit, écrit dans une des langues régionales endogènes reconnues par la Fédération Wallonie-Bruxelles : champenois, francique rhéno-mosan (ou carolingien), francique mosellan (ou luxembourgeois), lorrain (gaumais), picard, thiois brabançon (bruxellois), wallon. Aucune contrainte de genre n’est imposée. Le texte dactylographié comportera entre 9.000 et 12.000 signes (espaces compris), soit l’équivalent de 4 à 5 pages  (format A4).  Ce texte en langue régionale sera accompagné de sa traduction en langue française. Sont exclues : une traduction ou une adaptation d’un texte originellement écrit dans une autre langue, un texte présentant un caractère publicitaire ainsi qu’un texte ayant déjà été publié sur un support papier ou numérique ou ayant fait l’objet d’une réalisation ou d’une diffusion par un organisme de radiodiffusion belge ou étranger.

 

Article 4

Il ne sera admis qu’un seul texte par participant.

 

Article 5

Les critères d’évaluation seront : la construction du texte, le style, l’originalité, le soin porté à la rédaction en langue régionale, la correction de la langue française.

 

Article 6

Le candidat fera parvenir son texte en langue régionale, accompagné de sa traduction française,  pour le 31 décembre 2018, la date d’envoi du courriel faisant foi, à l’adresse suivante : alix.dassargues@cfwb.be. Le texte et sa traduction, joints en attachement du courriel,  seront fournis sous forme de documents Word extension.doc (pas de PDF). Ils excluront toute information qui révélerait l’identité de l’auteur.

 

 

 

Article 7

Fin février 2019 au plus tard, un  premier jury composé de cinq membres du Conseil des langues régionales endogènes et/ou d’experts désignés par ces mêmes membres sélectionnera les meilleurs textes sur base des critères définis à l’article 6. Un « parrain » ou une « marraine » d’écriture sera proposé(e) aux candidats retenus afin qu’ils aient l’occasion de retravailler leur texte en fonction des conseils linguistiques et littéraires qui leur seront donnés. Est entendu par «retravail du texte» un apport de modifications qui permet néanmoins de reconnaître le texte initial. Il ne sera pas accepté d’autre texte.

 

Article 8

Les candidats visés à l’article 7 devront renvoyer pour le 15 avril 2019 au plus tard la version définitive de leur texte (retravaillé ou non), la date et l’heure d’envoi du courriel faisant foi, à la même adresse électronique (alix.dassargues@cfwb.be), en assurant toujours l’anonymat de leur œuvre.

 

Article 9

Un second jury, composé de membres du Conseil des langues régionales ou d’experts choisis par ces membres, se réunira pour désigner le lauréat du Prix de la première œuvre en langues régionales de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les propositions de ce Jury, élaborées à la majorité simple, seront transmises pour approbation éventuelle au Ministre du Gouvernement de la Communauté française ayant la Culture dans ses attributions. Le Jury peut renoncer à attribuer le Prix dès lors qu’il estime que la qualité des textes proposés est insuffisante.

 

Article 10

Le Prix sera attribué endéans le premier semestre 2019.

 

Article 11

En recevant le Prix, le lauréat s’engage à :

  • céder à titre non exclusif à la Communauté française, à la RTBF/Vivacité et aux autres partenaires promotionnels du Prix le droit de reproduire, d’éditer et de diffuser le texte primé, en tout ou en partie, sous forme de recueil ou dans une publication papier, numérique ou par onde et ce sans limite de temps ; les éditions, reproductions et diffusions précitées, en ce compris les parutions dans la presse quotidienne ou périodique, seront considérées comme promotionnelles et, à ce titre, ne donneront lieu à aucune rétribution complémentaire au prix attribué dans le cadre de ce concours ; pour la publication, la Communauté française et ses partenaires promotionnels se réservent le droit d’effectuer les corrections nécessaires, dans le respect du texte de l’auteur
  • garantir la Communauté française et ses partenaires contre tout recours éventuel des tiers en ce qui concerne l’originalité et le caractère inédit des textes présentés par eux.
  • accepter sans réserve les clauses du présent règlement ; aucun recours fondé sur les conditions, le déroulement et le résultat du concours ne pourra être admis ; les décisions des jurys seront sans appel.

 

Article 12

L’exécution et l’interprétation du présent règlement sont soumises à la loi belge. En cas de litige, seuls les cours et tribunaux de Bruxelles sont compétents.

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C’est l’fièsse

Le dimanche 12 mai à 14 h 30, a eu lieu, au Centre culturel de Perwez, la fête annuelle de la Fédération du Brabant.

Le groupe des Sauvèrdias, entraîné par Andrée Flesch, nous a lus quelques beaux textes, suivis par un sketch de Maurice Koekelberg, André Colon et Robert Berwart. Vint ensuite une pièce en un acte par la troupe de Braine-le-Château, One feme a bon compte, de E.Petithan., et des textes en wallon dits avec beaucoup de talent par Irma, de la troupe des Pas Pièrdus de Genappe. Après l’entracte, une pièce des Longuès Pènes, On pot d’ colle, adaptation par Raymond Evrard des Boulingrins de Georges Courteline. Et enfin, une piève en un acte de la Bonne Entente de Perwez, Malade dins s’tièsse de Guy Van Loo, adaptée par Léon Hansenne.

La buvette était tenue par la Nouvelle Gavotte, de Nivelles.

Un beau spectacle, d’où se détachait tout particulièrement la prestation des jeunes de Braine-le-Château. Ils sont pleins d’entrain, de bon vouloir et de bonne humeur…Que du bon en perspective.

 

 


LA CENSE DES HAUTS-PRÉS

.. ou comment une ferme condruzienne traversa la Grande Guerre !

Dans le cadre de la dernière année de commémoration de la Grande Guerre, la commune de Gesves organise un spectacle historique de qualité. Avec la complicité de Monsieur et Madame Le Grand, il aura lieu dans le cadre prestigieux de l’abbaye Notre Dame de Grandpré (Faulx-les Tombes),
les samedi 7 et dimanche 8 juillet 2018 à 20 heures.

Les différents rôles seront tenus par des habitants, certains d’entre eux ayant déjà une longue expérience théâtrale.

Le texte a été écrit par Philippe Bailly, la mise en scène a été confiée à Paul Fontinoy Jr, la composition de la musique à Guido Smeyers et la régie son-lumière à Aurélie Mathy, tous quatre de l’entité gesvoise.

Notons aussi, fait exceptionnel, que le spectacle sera bilingue ! En effet, les deux personnages les plus âgés s’exprimeront en dialecte local ; la délicate traduction a été confiée à Paul Fontinoy Sr, habitué des pièces en Namurwè.

Pour les costumes, la troupe peut compter sur les ressources et les conseils de Bruno Mathelart, qui dirige la Compagnie du Rocher Bayard.

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La pièce

Du 2 août 1914 au 22 novembre 1918, La Cense des Hauts-Prés voit se croiser 20 personnages qui souffrent, survivent, résistent et malgré tout sourient (le fermier, la fermière, leurs fils, filles et petits-enfants, le docteur, le bourgmestre, le curé, le facteur, le garde-champêtre, l’aviateur, les namurois, l’officier allemand et ses soldats… ).

Le spectacle évoque des faits qui se sont réellement passés dans toute la région.

Réservations

Le nombre de places assises étant limité, il est indispensable de réserver au service Culture et Tourisme chez Renaud Etienne 083/670.214 – 0479/410.237 renaud.etienne@publilink.be

PAF
adultes
– de 12 ans

Sur place
10 €
5 €

https://www.abbayedegrandpre.be/

En prévente
9 €
4 €

Faulx-Les Tombes

Se loger

de la part de Philippe BAILLY
rue Les Fonds, 14 B-5340 Gesves
tel +3283655900 mobile +32474552556
baillyphi@gmail.com
http://areaw.org/philippe-bailly-troubadour-intemporel/

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Tourinnes-la-Grosse – Les Longuès Pènes

10 juin: Théâtre Saint Martin à Tourinnes
16 septembre: Liège, salle du Trianon, captation pour la télévision.

 

 

 

 

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Pour rappel : les dictionnaires aclots sont sur le site google nivelleslewallonaclot.
Vous les trouvez également, en meilleure définition, sur ma liste Dropbox reprise dans les fichiers du même site google. Tout est téléchargeable.

 


Un auteur…une voix

Ceconcours récompensera l’auteur d’un texte inédit et un(e) interprète. Le prix de l’un n’entraînant pas nécessairement le prix de l’autre.
Le texte devra être rédigé dans une des langues régionales endogènes de la communauté française (wallon, picard, lorrain, champenois).
La forme est libre mais le thème de cette année sera le mensonge. Mensonge, secret, omission, pieux mensonge, conséquences d’un mensonge, histoires de famille pleines de secrets et de mensonges, promesses non tenues … Donnez libre cours à votre imagination.
Une dizaine de textes seront sélectionnés. (Le jury a la capacité de modifier ce nombre).
Les auteurs retenus se choisiront chacun(e) un(e) interprète qui viendra défendre leur oeuvre lors d’une finale publique qui aura lieu le 2 décembre 2018. La finale sera enregistrée et diffusée dans les émissions « la size wallonne », »Viva Wallonie » et « Hainaut-Rachènes ».

Article 2
Chaque auteur ne peut envoyer qu’un seul texte.
Il comportera 20 lignes au moins, mais sa longueur ne devra pas excéder 4.000 caractères.

Article 3
Les envois seront reçus jusqu’au 30 juin 2018, le cachet de la poste faisant foi. Les textes seront envoyés en 6 exemplaires à l’adresse suivante :
Annie RAK – RTBF. Vivacité
Rue du gouvernement, 15. 7000. Mons

Article 4
Les envois ne porteront aucune mention permettant de reconnaître leur auteur.
Ils seront accompagnés d’une enveloppe fermée contenant le nom, l’âge, l’adresse de l’auteur et portant, comme seule indication le titre de l’œuvre.

Article 5
Les interprètes choisis par les auteurs auront plus de 15 ans.

Article 6
Le concours sera doté de nombreux prix en argent dans les deux catégories (auteur … voix).

Article 7
Les décisions du jury seront sans appel.

Article 8
Par leur participation au concours, les auteurs acceptent la mise en ondes et la diffusion éventuelle de leur œuvre par la RTBF ainsi que l’utilisation scénique ou la publication de leur texte.
Un concours organisé par Vivacité avec le soutien du service des langues régionales endogènes de la Fédération Wallonie-Bruxelles et du Crombel.

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-De Jean-Luc Geoffroy:

La carte sonore des patois de notre Gaume continue à s’enrichir. Lentement, mais sûrement. Comme le printemps va arriver (même si on nous annonce des 20 degrés sous 0 tout prochainement) va me permettre de parcourir à nouveau la Gaume pour y photographier quelques localités, et enregistrer quelques patoisants. Peut-être avant Pâques. Pas comme Malbrough et son retour, j’espère…

A l’occasion, faites un petit saut sur la page des nouveautés. Une bonne manière de vous tenir au courant de ce qui paraît et se fait en Gaume et en gaumais. Et si vous publiez en gaumais, ou si vous organisez, en Gaume, une manifestation culturelle qui touche de près ou même de loin des artistes de notre belle région, ne manquez pas de me transmettre toutes les infos utiles (avec images de préférence). Ma page « coup de cœur » reste ouverte.

Vous pouvez aussi retrouver régulièrement des informations (et de l’humour!) sur ma page Facebook.

Je me répète : le printemps s’en vient (après la période des glaces!). Je vous le souhaite confortable et heureux.

Le numéro 6 de Vès l’compernez co ? est en cours de préparation. On y verra que si les textes anciens sont toujours les plus nombreux, on écrit encore en gaumais aujourd’hui. Après la sortie du recueil de Jacky Clausse (Tintigny, voir le détail sur le site), on va pouvoir lire une pièce de Christian Lambinet, pièce qu’on a pu applaudir sur les scènes d’Ethe et de Sainte-Marie récemment (Les utils interloyis).

La saison théâtrale dialectale en Gaume bat encore son plein. Un son savoureux qu’ont apprécié et apprécient encore les publics gaumais. Après les cabarets de l’Atelier de l’Académie des patois gaumais, les planches continuent à vibrer, notamment du côté de Valansart (voir le coup de cœur de Frego).

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Le Prix de littérature en picard 2018 est lancé.

Prix de littérature en picard 2018

V° flyer

Ce concours littéraire est ouvert à tous les écrivains de langue picarde (picard, chtimi, rouchi, « patois » du nord…). Les textes doivent être inédits et en langue picarde (nouvelles, de contes, d’extraits de roman, de courtes pièces de théâtre ou de poèmes en prose (36000 caractères environ maximum).

Il n’y a pas de thème imposé pour le Prix. Néanmoins, l’Agence régionale de la langue picarde propose pour cette édition 2018 un prix supplémentaire intitulé « Il est bieu min picard ! Acatez min picard ! » ou « Faites la promotion du picard ! ».

Comme chaque année, un Prix du conte ainsi qu’un Prix du théâtre en picard seront attribués (sous réserve de textes mis au concours).

Tous les textes primés seront édités. Chaque texte primé sera récompensé.

Pour plus de précisions sur le règlement, merci de consulter le flyer ci-joint ou de me contacter par email : olivier.engelaere@languepicarde.fr

Textes à renvoyer pour le 01/03/2018. Remise des prix à la Maison de Jules Verne (Amiens) le 26/05/2018.

Vous trouverez-ci joint une affiche et un flyer aux formats PDF et JPG que vous pouvez diffuser dans vos réseaux.

Si vous souhaitez des documents papiers, merci de nous le faire savoir et de nous indiquer la quantité, nous vous les ferons parvenir par la poste.

A chés fêtes,

Olivier ENGELAERE
Agence régionale de la langue picarde
4 rue Lamarck – 80000 AMIENS
Tél. 03 22 71 17 00 / 06 82 92 17 77
www.languepicarde.fr

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Prix de la Ville de Liège

Le 2 décembre, le  Prix biennal de littérature wallonne de la Ville de Liège a été attribué à Jeannine Lemaître de Sprimont pour son recueil de poésie Ås tchants di nosse coq.

 

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Concours Un auteur/Une voix.

Le dimanche 3 décembre, à la Roulotte théâtrale à Elouges, le prix auteurs a été attribué à Pascal Winberg  pour son texte Neooooooon…

Le prix interprètes, quant à lui, est allé à Maryse Colsin, qui récitait Ine sogne sins fin d’Annick Fréson.

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Comme chaque année, à l’occasion de la Fête aux langues de Wallonie, un concours de néologisme est organisé.
Le thème de cette année est celui du voyage.

Vous trouverez le règlement du concours en pièce jointe.

Veuillez noter que les envois sont à adresser au plus tard le 5 mai 2018, à l’adresse baptiste.frankinet@provincedeliege.be.

Merci de diffuser largement cet appel dans vos revues et auprès de vos correspondants.

Complumints a turtos,

Concours de néologismes – les Noûmots Des mots pour dire la Wallonie d’aujourd’hui  Note d’orientation : Pourquoi créer de nouveaux mots dans une langue régionale ? Une langue, pour que son avenir soit assuré, doit être employée dans les secteurs où se joue l’avenir de la société. Cela présuppose que son vocabulaire soit adapté à ces secteurs et s’enrichisse de nouveaux mots pour désigner des réalités nouvelles. Les langues régionales de la Wallonie ne sont plus adaptées à certains domaines de la vie sociale et doivent emprunter de nombreux termes au français (ou à l’anglais). Il est loin le temps où le français empruntait au wallon, par exemple dans le vocabulaire de la mine. Comme toute langue, le wallon, le picard, le gaumais et le champenois disposent des ressources nécessaires pour s’adapter à la réalité contemporaine. Mais il convient de créer, dans ces langues, des mots qui disent cette réalité. Comment créer de nouveaux mots dans une langue régionale ? 1. Nouveaux mots et nouveaux sens La création de nouveaux mots dans une langue peut se faire de diverses manières. Schématiquement, on peut distinguer des néologismes de forme et des néologismes de sens. Les néologismes de sens consistent à donner un sens nouveau à un mot existant. Au départ du nom féminin clignète qui signifie « clin d’œil », on peut proposer une nouvelle acception, comme « émoticône », en référence au clin d’œil représenté par l’émoticône. La forme du mot clignète n’est pas modifiée, mais sa signification est élargie. Un autre exemple est le nom djèrmon (djârmon, etc.) qui désigne initialement le « germe » (d’une plante), mais qui se voit doté d’un nouveau sens : « start-up ; jeune pousse ». Les néologismes de forme sont des mots créés au départ de divers procédés formels. Parmi ceux-ci, les plus fréquemment utilisés sont les préfixations et les dérivations. Au départ d’un mot existant, on ajoute un préfixe ou un suffixe. Ainsi, à partir du nom mantche « manche », on peut créer le verbe dérivé amantchi (èmantchi, etc.), littéralement « em-manch-er ». littéralement « em-manch-ure ». Un autre mode de création consiste à associer deux mots existants en une nouvelle unité lexicale. Ainsi guigne-djins, littéralement « épie-gens », pour désigner des caméras de surveillance. Ou moute vôye (mousse vôye, mostère vôye, etc.), littéralement « montre- chemin » pour désigner le GPS. Le procédé peut aller jusqu’au mot-valise. 1 Mais aussi amantcheûre (èmantcheûre, etc.), La quasi-totalité des exemples qui illustrent ce point ont été retenus par le jury parmi les meilleures créations du concours « Noûmots » de la Fête aux langues de Wallonie 2015. 1 Certaines créations combinent plusieurs des procédés décrits ci-dessus. Par exemple, le nom zûna, pour désigner le buzz (fé do zûna). On part du verbe zûner « émettre un bourdonnement », auquel on ajoute le suffixe -a (néologie formelle) et on modifie le sens initial du verbe (néologie sémantique), qui s’applique alors au « bruit » créé sur les réseaux sociaux, dans les médias, etc. Ou encore le néologisme ègurnièdje « archivage électronique ». On part du nom gurnî « grenier », auquel on ajoute le préfixe è- (« en- ») et le suffixe –èdje (« -age », néologie formelle). Le néologisme ainsi créé, littéralement « en-grenier-age ») se distingue du sens initial du nom gurnî (néologie sémantique) et s’applique maintenant à l’archivage électronique des documents (lesquels, naguère, pouvaient trouver place au grenier – ou à la cave). 2. Emprunts Un autre procédé très fréquent de création consiste à emprunter des mots, principalement au français, mais aussi aujourd’hui à l’anglais. Ces emprunts peuvent être quasi identiques à la forme de la langue source (gazète « gazette », ordinateûr « ordinateur », etc.) ou connaître une légère adaptation phonétique (tèlèvûzion « télévision », istwêre « histoire », etc.). Cette forme d’enrichissement de la langue n’est pas celle que le concours « Noûmots » souhaite privilégier, parce qu’elle ne fait pas appel à des ressources propres de nos langues régionales. 3. Quelques suggestions pour la création néologique Les néologismes doivent être conformes aux principes de composition de la langue choisie (wallon, picard, gaumais, champenois). Il convient en particulier – de puiser dans l’inventaire des préfixes et suffixes disponibles ; – de se conformer aux règles de prononciation existantes ; – de respecter la morphologie de la langue. Un néologisme réussit à s’imposer dans l’usage non seulement s’il respecte des critères formels, mais aussi lorsqu’il « parle » aux gens. Sa compréhension immédiate par un maximum de Wallons, quelle que soit la variété de langue parlée, est un atout. De même, la facilité de sa mémorisation, la suggestivité qu’il véhicule, l’humour qu’il communique, etc. Pour en savoir plus… Une belle synthèse des questions liées à la création de mots nouveaux dans les langues régionales a été réalisée par Lucien MAHIN. Vous la trouverez à l’adresse suivante : http://berdelaedje.walon.org/viewtopic.php?p=4569#4569 2  Règlement : Article 1 – Le concours de néologismes – Noûmots est organisé par le Comité organisateur de la « Fête aux langues de Wallonie », avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Article 2 – Le concours est ouvert à toute personne soucieuse de faire vivre les langues régionales, sans restriction géographique ou linguistique. Le concours est ouvert aux participations individuelles ou aux groupes. Article 3 – Les propositions collectives et individuelles ne feront pas l’objet de catégories séparées. Toutes les propositions seront envoyées anonymement. Les participations individuelles ne seront pas distinguées des participations collectives. Article 4 – Chaque participant est invité à constituer une liste de minimum 5 (cinq) noûmots (néologismes). Il/elle peut proposer autant de noûmots qu’il le souhaite. Le thème retenu en 2018 est celui du voyage. Article 5 – Une liste de suggestions est transmise à titre purement indicatif. Les propositions peuvent être faites à partir de cette liste, mais des néologismes qui ne seraient pas repris dans cette liste pourront également être retenus par le jury. Néanmoins, il appartient à chaque participant de vérifier que ses propositions ne recouvrent pas des termes déjà largement en vigueur chez les locuteurs wallons. Article 6 – Chaque proposition doit être accompagnée d’un bref commentaire (entre 3 et 5 lignes) mettant en évidence la manière dont le noûmot a été formé et justifiant sa construction. Outre cette explication, un exemple, dans lequel le noûmot est placé au sein d’une phrase ou d’un court texte, est exigé. Article 7 – Chaque candidat enverra ses propositions pour le 5 mai 2018 à 17h00 au plus tard, la date et l’heure du courriel d’envoi faisant foi, à l’adresse électronique suivante : <baptiste.frankinet@provincedeliege.be>. Les documents, joints en fichier attaché au courriel de candidature, le seront au format Word. Il convient de mentionner les coordonnées complètes des candidats dans le courrier électronique. Article 8 – Les propositions seront examinées par un jury composé de spécialistes des langues régionales de la Wallonie. Les critères suivants guideront leurs appréciations : – Conformité de la forme du noûmot par rapport aux principes de composition de la langue – Atouts présentés par le noûmot quant à l’accueil de la forme par le public (compréhension par un maximum de Wallons, adaptabilité aux différentes formes régionales, facilité de mémorisation). choisie ; Le jury, qui travaillera collégialement et en toute indépendance, est seul compétent pour désigner le(s) lauréat(s). Ses décisions seront sans appel. Article 9 – Les propositions lauréates seront proclamées le samedi 19 mai 2018 à Namur. Les six propositions jugées les meilleures par le jury recevront un prix de la valeur suivante : 150 € pour le premier prix, 100 € pour le second, 50 € pour les troisième, quatrième, cinquième et sixième propositions jugées les meilleures. En outre, une sélection parmi les noûmots retenus sera opérée et fera l’objet d’une publication par le CROMBEL. 3 Article 10 – En participant au concours, les candidats s’engagent à accepter sans réserve les clauses du présent règlement. Aucun recours fondé sur les conditions, le déroulement ou le résultat du concours ne pourra être admis.  Suggestions de Noûmots à créer o agent (de o atterrir o auberge de jeunesse o bagages o billet aller o bivouac o boutique détaxée o camping o carte d’embarquement o city o croisière o destination o enregistrer (des bagages) o équipage (de cabine) o escale o guide touristique (type Michelin ou Routard) o hôtesse de l’air o location entre particuliers (type Air Bnb) o métro o passager o péage o pilote (d’avion) o retardé (vol) o séjour all o steward o tour de contrôle o visa o voucher voyage) – simple / billet aller – retour -car (ou mobil home) – trip inclusive 4

 


Description succincte : spectacle de chansons en langues wallonne et picarde introduites par des mini sketches – 5 exécutants – chant guitare/guitares solo/basse-guitare/accordéon/batterie – un technicien (en projet) – projection des paroles traduites en français en arrière-plan (en projet)

Option 1 – nous nous déplaçons avec notre sono.
(salles jusque 150 200 places maximum – 2 x 300 W)
• Au moins une – si possible 3 (pour limiter les multiprises) prises de courant – 220 V
• Un mur blanc ou un écran de projection

Option 2 – l’organisateur dispose d’une sono sur place
(indispensable pour salles plus importantes que ci-dessus et podium extérieur)
• 4 micros de chant
• Un micro pour accordéon
• Une entrée basse électrique (repiquage direct)
• 5 entrées guitares électriques/électro-acoustiques (repiquage direct).
• Sonorisation d’une batterie
(donc au minimum table de mixage 12 entrées)
• Une prise de courant 220 V
Divers
• Toilettes à disposition
• 6 X 1 boisson x ? (voir durée de la prestation)
• 6 collations ou équivalent suivant durée de la prestation
• Possibilité de décharger le matériel des véhicules à proximité immédiate du lieu de la prestation ou aide sur place, et de stationner nos véhicules dans de bonnes conditions.

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