9 rue des Censes,

 B-4950 Sourbrodt (Waimes).

Tél.: +32.477.59.01.35

  E-mail: yves_caldor@hotmail.com

Site:https://yvescaldor.wordpress.com

Voir aussi entre autres sites:celui de l’Association des écrivains belges de langue française: www.ecrivainsbelges.be; mais aussi :

La Promotion des Lettres belges: www.litteratureaupresent.be

L’Association royale des écrivains et artistes de Wallonie : www.areaw.org

« Yves Caldor a une plume et des pieds qui le font se tourner vers la Hongrie, retrouver les mots d’avant le départ de Budapest, d’avant l’oubli de la langue hongroise.  Les aléas de l’histoire lui ont donné l’ouverture nécessaire pour devenir cosmopolite, hongrois, français puis belge, maniant la langue française et la mariant à l’imaginaire hongrois, à la géographie : Puszta et Fagnes rassemblés dans une pérégrination à travers les cours d’Europe : ambassadeur et chevalier hongrois.  Mais aussi admirateur et inconditionnel du moyen âge : L’enfant de la Puszta.

Puis la Hongrie des souvenirs précieusement gardés ou racontés par les aînés en filigrane du Train des enfants.

Des nouvelles ensuite, qui mélangent joyeusement fantastique, surréalisme, dans une belge faconde. »

Je suis né à Budapest le 6 mai 1951, de père hongrois et de mère française;  enfance bilingue, prénom bilingue (Yves – Ivan), patronyme « typé »: Káldor(appuyer sur le a, rouler le « r  ») ; nous quittons la Hongrie lors de la révolution de 1956 , pour la France. Káldor devient Kaldor, – on ne roule plus le « r « – mais découvre néanmoins le regard des autres … « La Hongrie? C’est où? » A l’âge de treize ans, je découvre la Belgique, et d’abord la Wallonie. Et le regard de ces autres « autres » – « on voit que tu n’es pas d’ici… »  Mais je m’y enracine, Kaldor devient Caldor; étude de la mise en scène, puis licence et agrégation en philologie romane; je suis pendant trente-six ans professeur de français, dont treize ans maître-assistant dans une Haute Ecole de Wallonie… maintenant à la retraite, installé dans ce pays merveilleux que sont les Hautes Fagnes. Bref, je me sens belge, bruxellois et (de nouveau) wallon ; ça ne m’empêche pas de garder vivantes en moi mes souches magyares et françaises. Je ne me définis pas comme immigré; je suis d’ici et de tous mes là-bas. (Il faut relire Les identités meurtrières d’Amin Maalouf… )

Une obsession: les racines « doubles », les miennes, celles des autres; comment parler de « ça »? Comment écrire à propos de « ça »? Est-ce donc si  difficile? Oui… j’essaie; se définir, redéfinir sans cesse; toutes mes racines, mes strates; que de stratagèmes pour n’en perdre aucune !… 

 Son premier roman, L’enfant de la Puszta (qui en est à sa troisième édition, revue et augmentée)lui donne l’occasion de retrouver ses racines magyares, dont il a – malgré lui – perdu peut-être l’essentiel: la langue.(Mais la vie réserve parfois certains pieds-de-nez: L’enfant de la Puszta a été traduit en … hongroiset publié à Budapest en 2001 sous le titre: A puszta gyermeke)

Avec son deuxième texte long, Le Train des Enfants,roman-chronique (qui en est à sa deuxième édition, revue et augmentée), l’auteur aborde une nouvelle fois, mais par un tout autre biais, le thème de l’exil, du voyage initiatique et de la réappropriation de ses racines, en vérifiant un postulat: les ruptures et lesdéracinements peuvent-ils structurer notre personnalité s’ils ne la détruisent pas? La réponse, résolument affirmative, plaide pour le métissage culturel et la tolérance. Un extrait en a d’ailleurs étéchoisi pour illustrer la littérature de l’immigration dans l’anthologie Récit et Poésie publiée en 2003 chez De Boeck, et un autre extrait pour introduire un colloque consacré au brassage multiculturel.

Deux autres centres d’intérêt : la littérature fantastique, genre dont se réclament plusieurs de ses nouvelles; ainsi que l’œuvre decertains auteurs, dont Marie Gevers (voir « articles » et « conférences », ci-dessous).

Publications

Fiction

                Romans

L’enfant de la Puszta, roman, 1999, éd. Bernard Gilson – Le Pré aux Sources ; prix Alex Pasquier du roman historique 1998 décerné (sur base du tapuscrit) par l’Association des écrivains belges de langue française. Aide à l’édition par le Fonds National de la Littérature de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.

Deuxième édition revue et augmentée publiée aux éditions Bibliocratie, août 2014 ;

Troisième édition revue et augmentée publiée aux éditions Muse, décembre 2014.

Traduit en hongrois sous le titre :A Puszta gyermeke, 2001, éd.General Press, Budapest,avec l’appui du Service de la Promotion des Lettres belges de la Communauté Française.

Le Train des enfants,roman-chronique, 2001, éd. Bernard Gilson – Le Pré aux Sources.

Deuxième édition revue et augmentée publiée aux éditions MEO (mai 2015).

                Textes courts

Lettre de Cappadoce,  nouvelle fantastique, dans Anthologie 96 du Cercle de la Rotonde, 1997, éd. de l’Acanthe.  Prix « Conte » décerné par Arts et Lettres de France en juin 1997.

Yves-Iván (conte de notre temps), nouvelle, dans Le Spantole n° 339, premier trimestre 2005.

Lydia et les yeux ardents, nouvelle fantastique, dans Le Reflet de chez nous n° 417, mars-avril 2005.

La revanche de l’imagination (conte des temps futurs), nouvelle (science-fiction), dansLe Spantole, 2006.

L’homme qui se promenait, (conte des temps futurs), nouvelle fantastique, dans Le Spantole, 2007.

Ultime rendez-vous, Journal de Cappadoce, nouvelle fantastique ; adaptation de Lettre de Cappadoce en « journal intime », publiée sur internet (www.leaweb.org) en septembre 2007 par L’Atelier de Lecture asbl.

Lettre à Monsieur de La Fontaine au sujet de sa fable sur une cigale et une fourmi devisant, dans Reflets Wallonie-Bruxelles – La pensée wallonne, 2008.

En conclusion, [à propos de l’Emploi du Temps] dans Le Non-Dit de septembre 2008.

Un brûlant amour et Le temps d’un voyage, dans Fragments d’Eros, éditions Novelas, 2010.

Sur tes pas, nouvelle, dans la brochure éditée par les Editions Chouette Province, Marche-en-Famenne, 2012.

Femme de feu, nouvelle fantastique, publiée en ligne par l’Association Royale des écrivains et artistes de Wallonie, 2013.

La Belgique je me suis pris à l’aimer, publié dans Nos Lettres de décembre 2015.

–  Le Mur des morts, nouvelle fantastique, publiée dans Reflets Wallonie-Bruxelles n° 47, janvier – mars 2016

Mission difficile, nouvelle fantastique, publiée dans Reflets Wallonie-Bruxelles n° 57, juillet-Août-septembre 2018.

            Poèmes

Que chanteras-tu poète ?et Quand les vautours se seront tus, dans le recueil collectif Poèmes pour nos lendemains, éd. Novelas, 2012 ; Forêts de mes songes enfantins, dans la revue Entre deux Rives, juin 2015. Autres poésies dans les deux romans évoqués ci-dessus.

          Théâtre

Coincé entre les deux, saynète, dans A vos Masques, éditions Novelas, 2011.

Les Murs, saynète, sur le site de l’AREAW, avril-mail 2017.

 

Articles

Un rêveur lucide et tonifiant,[à propos de Victor Hugo et de ses liens avec la Belgique, dans le cadre du bicentenaire de sa naissance], dans Les Cahiers de l’Education Permanente, juin 2002, Editions Luc Pire.

–  Gaston Compère, « Je soussigné Louis XI, roi de France  », dans Reflets Wallonie – Bruxelles, 2006.

Pas d’histoire, pas d’avenir, [à propos des liens historiques et culturels de la Belgique avec l’Europe centrale], dans  Francophonie vivante , mars 2007.

Lettre d’un Bruxellois qui lui aussi vient d’ailleurs : coup d’œil rétrospectif  sur un pseudo bêtisier politique, dans  Reflets Wallonie-Bruxelles, la pensée wallonne, 2008.

– Marie Gevers, magicienne du réel, dans La Revue Générale n°3 de mars 2008. Etude sur deux romans de Marie Gevers : Madame Orpha ou la sérénade de mai  et Vie et mort d’un étang.(Conférence sur ce sujet donnée en 2006 au Théâtre royal du Parc.)

Essai d’analyse d’un  fantasme : la ville ou le pays imaginaire dans « Tempo di Roma »[roman d’A. Curvers], actes du colloque « Tempo di Roma  édités par Catherine Gravet, dans les Cahiers internationaux de symbolisme (numéro spécial 2008),CIEPHUM, Université de Mons-Hainaut. (Communication donnée à Rome sur ce sujet en 2007).

La métaphore non textuelle dans les guides touristiques,Cahiers internationaux de symbolisme (numéros 125-126-127 – 2010, consacrés à la métaphore), CIEPHUM, Université de Mons-Hainaut.

Symboles du pouvoir politique et de la mort, du pouvoir dans la mort dans deux récits d’Ismail Kadaré, Cahiers internationaux de symbolisme (numéros 131-132-133 – 2012, consacrés au thème des « pouvoirs »), CIEPHUM, Université de Mons-Hainaut.

– divers articles concernant des ouvrages de membres de l’AEB,  parus dans Nos Lettres.

 

Prix

– Prix « Conte » décerné par Arts et Lettres de France en juin 1997 pour Lettre de Cappadoce.

– Prix Alex Pasquier du roman historique 1998 décerné par l’Association des écrivains belges de langue française pour le tapuscrit de Venu de la Puszta (publié ultérieurement sous le titre: L’enfant de la Puszta, voir ci-dessus.)

 

Traces

e.a. dans :

Passage d’écrivains à l’Ulb, de Charles de Coster à Amélie Nothomb (dir. Virginie Devillers), édition Ulb création, Bruxelles, 2000.

– l’anthologie éditée chez De Boeck en 2003: Récit & Poésie 

Anthologie du roman historique en Belgique francophone, Le cri, 2008

– le dvd « Domaines intimes »  édité par les Archives et Musée de la Littérature en 2008

– l’anthologie publiée(L’être, les liens, la vie) en 2013 par Parler d’Etre.

– répertoires de l’Association des écrivains belges de langue française et de l’Association royale des écrivains et artistes de Wallonie.

 

Conférences :

Présentation d’ouvrages

Entre autres :

Une dévotion (roman) de Marie Nicolaï (au Grenier Jane Tony), entretien avec l’auteure.

Sur les pas des écrivains en Brabant (essai) de Joël Goffin et Jean Lacroix (à « Plume Libre ».)

Celtitude (roman) d’Emmanuèle Sandron (à « Tournai La Page », en 2004), entretien avec l’auteure.

Ténéré (poésie) de Jean Botquin (au Grenier Jane Tony, en 2005), entretien avec l’auteur.

Je soussigné Louis XI, roi de France (roman) de Gaston Compère (à l’Association des écrivains belges, en 2006).

La lettre à Sébastien d’Agnès Sautois, en 2010 ; entretien avec l’auteure à  l’Espace Wallonie-Bruxelles; organisatrice Marie-Claire Beyer(« Des Mots pour Dire »).

L’insondable énigme de Jacques Goyens, en 2011, à l’AEB, entretien avec l’auteur.

 

Autres conférences 

–  Marie Gevers, magicienne du réel (aux Midis de la Poésie, Théâtre royal du Parc, en 2006).

–  Le pays imaginaire chez Alexis Curvers(Colloque consacré à Alexis Curversà l’Academia Belgica à Rome en, 2007).

 

– Plusieurs présentations de ses romans, et participation à diverses rencontres littéraires, entre autres à l’Association des écrivains belges, à l’Association royale des écrivains de Wallonie, au Grenier Jane Tony, au Lyceum Club de Lausanne (en 2001), à la Foire du Livre de Bruxelles (fév. 2000), lors de plusieurs éditions de la « Fureur de lire » ( e.a. en 2003, participation au « circuit littéraire » organisé à Ixelles par Emile Kesteman, vice-président de l’A.E.B.: lecture d’extraits dans la maison natale de Michel de Ghelderode, rue de l’Arbre Bénit à Ixelles), etc.

Dernière présentation de ses romans : à la bibliothèque de Malmedy, devant le Cercle de Lecture de la Bibliothèque (+/- 25 personnes ; animatrice Sophie Huys).