Maxence Valmont, Les baisers de l’horreur, roman, Académia, 21 euros

Le titre l’annonce, le 4è de couverture aussi, ainsi que la biographie de l’auteur. Maxence Valmont, de son vrai nom Philippe Dumont, ancien Officier de police judiciaire, a aussi été membre du jury Triller au Festival International du film fantastique de Bruxelles en 2012 : tous les ingrédients d’un polar sont là, d’un polar qui a des allures de littérature fantastique.

On se trouve en 1936, à Bruxelles. Plusieurs personnes sont découvertes mortes, horriblement boursouflées et mutilées. D’après une spécialiste appelée à la rescousse, il s’agirait de l’œuvre de milliards de puces…

L’attachant commissaire Desmaret mène l’enquête, les recherches se centrent peu à peu sur une ombre mouvante… L’intrigue, où s’entremêlent et se rejoignent plusieurs histoires, est bien ficelée, efficace.

Le lecteur est tenu en haleine jusqu’à la phrase finale… C’est peu dire que des centaines d’images défilent dans sa tête au fil des pages.

Du rythme, pas de temps morts (si l’on peut s’exprimer ainsi en l’espèce).

La psychologie, l’humour, la tension et l’horreur se côtoient presque harmonieusement. Et l’on y trouve même des descriptions poétiques de différents coins de Bruxelles.

En plus, découverte ici d’une belle plume.

Martine Rouhart