Voici l’émotion ressentie de Mireille Dabée… et une splendide photo avec Noëlle Lans

« hier, en rentrant de l’expo UCA à la Ferme rose, fatiguée, je vais dormir tôt…
Avant de m’endormir, je mets la radio pour écouter les nouvelles de 22h
« Nous venons d’apprendre le décès d’Annie Cordy à 92 ans. Elle a eu un malaise ce soir à Cannes. Malgré l’intervention d’un médecin, on n’a pu la ranimer »…

Tant de choses reviennent à l’esprit à ce genre d’annonce…
J’ai toujours eu une admiration particulière pour les « meneuses de revues », comme Annie Cordy et Line Renaud. Leurs 90 ans avaient été fêtés à Bruxelles et Paris, en même temps il y a deux ans…

La première fois où j’avais pu parler avec Annie, c’était avec Thomas Owen, dans les années 80, suite à un spectacle… Il appréciait son courage et son dynamisme… Leur point de rencontre commun, l’Hôtel Métropole à Bruxelles, où il se rendait chaque semaine et qu’elle aimait fréquenter aussi…

Je n’étais pas née qu’Annie était déjà à Paris au Lido, puis au Moulin Rouge, en 1950, grâce à la générosité des patrons du Boeuf sur le toit à Bruxelles… quel parcours depuis !
Sur les trottoirs de Bruxelles, j’avais rencontré Bourvil et lui avait parlé de son duo avec Annie Cordy, et de mon admiration pour leur façon de jouer et de donner de la joie…

J’avais fait ma devise du « ça ira mieux demain » d’Annie…

Ressort, volonté, punch, entrain, dynamisme, professionnalisme…
Se tenir droit malgré l’adversité, telle était la colonne vertébrale du moral d’Annie… ce que j’admire au plus haut point chez mes modèles ! »

mi’