Bernard Swysen, Fergus McEndy. Editions Lamiroy (collection Opuscule)

Le pire moment pour un Lord est de devoir se préparer …seul ! Situation pénible. Surtout après un lendemain de veille bien arrosée.
Mais où sont donc ses serviteurs ? Il a beau appeler, personne ne vient. L’horreur !
Grand exploit pour lui, il se rend en terre inconnue…la cuisine de sa belle demeure.
Et là, stupéfaction. Tous ont une tête d’enterrement. Et c’est exactement ce qui se passe dans la grande demeure de Fergus McEndy, on pleure sa mort. Sa propre mort, oui. En l’espace d’une nuit, il passe de vivant à fantôme !

Les membres de sa famille sont déjà présents, hâte de savoir ce qu’ils vont hériter.
L’ouverture du testament va bien entendu en surprendre plus d’un…Un moment d’anthologie. Une scène que l’on imagine très bien au cinéma.

Pendant ce temps, il enquête sur les origines de sa mort. Accident ? Meurtre ?

Un personnage génial, ce Fergus ! Une histoire drôle, intelligente et comblée de facéties. L’auteur s’amuse, nous aussi.

Gaëtan Faucer